La grande fatigue des Ukrainiens que personne ne veut entendre

Reportage à Kharkhiv et à Kupiansk : “J’ai entendu deux métaphores présentant des arguments opposés. L’une, de Dima, le volontaire chargé de l’évacuation : « On ne dit pas à un chien enragé : « Mords mon bras et laisses le reste partir en paix ». L’autre de Max Rosenfeld. « On peut être violé et vivre avec ce viol. Il faut continuer à vivre. Ce n’est pas une raison pour mettre fin à sa vie ».