Rencontre débat à Gand: mettre fin aux importations et transbordements de Gaz Naturel Liquéfié par la Belgique
La guerre en Ukraine dure depuis deux ans. Les moyens financiers de l’armée russe semblent inépuisables et c’est en partie à cause de… nous ! La société belge de transport de gaz Fluxys est à blâmer parce qu’elle facilite l’exportation de gaz russe vers d’autres pays non membres de l’UE via le port de Zeebrugge.
Conférence-débat: Ukraine – la guerre à notre porte depuis déjà deux ans avec Aude Merlin et Yehor Pyvovarov
“Ukraine – la guerre à notre porte depuis déjà deux ans. Pour quoi? Pour qui? Pour longtemps encore?” avec Yehor Privovarov, responsable des partenariats pour la collecte de fonds de Promote Ukraine, et Aude Merlin, professeure à l’ULB, spécialiste de l’espace post-soviétique et membre du RESU. Le débat sera nimé par Jim Nejman, journaliste à LN24, « Les visiteurs du soir ».
Entrée libre.
Ukraine – An III. Un éditorial d’Hanna Perekhoda
La solidarité avec l’Ukraine ne doit pas être une simple posture morale, mais une réponse rationnelle. Car si la légitimité des «sphères d’influence» est établie en norme, quel autre choix les États auraient-ils que de rejoindre l’un des blocs militaires? Si la puissance nucléaire peut faire tout ce qu’elle veut sans encourir de sanctions, qui choisira alors le désarmement?
Soirée d’ouverture de l’exposition “Ukraine. Deux ans de guerre” à l’Ascenseur à Bruxelles
“Marioupol: vingt jours”
Projection de “Vingt jours à Marioupol”, un film de Mstyslav Chernov
“Marioupol: vingt jours”
“L’Ukraine, la République et les oligarques” avec Sébastien Gobert (auteur) & Nicolas Auzanneau (modérateur)
Traitant de l’impact de l’oligarchie ukrainienne sur l’État post-soviétique à partir de l’année 1990 jusqu’à aujourd’hui, un récit à faire pâlir les oligarques russes stoppés nets par l’autoritarisme poutinien. Connaitre le rôle des oligarques ukrainiens permettra de mieux comprendre les dynamiques internes de ce Pays qui, confrontée à une guerre existentielle, toque avec insistance aux portes de l’Union européenne.
Un documentaire exceptionnel “Sur les traces des bourreaux”. A voir en streaming sur Arte
“Sur les traces des bourreaux”. Un documentaire exceptionnel disponible en streaming sur Arte Illustration: Katya Gritseva, montage réalisé pour un article sur les viols comme arme de guerre des occupants russes en Ukraine “Ukraine. Sur les traces des bourreaux”, documentaire de Ksenia Bolchakova et Manon Loizeau (Fr., 2023, 95 min). Disponible en streaming jusqu’au 9 septembre 2024 sur Arte.tv. Meurtres, tortures, viols, déportations d’enfants et d’adultes… : cette enquête instruit pas à pas, témoignages et preuves écrites à l’appui, les crimes de guerre commis et planifiés par Vladimir Poutine et son régime. Lorsque les forces russes se retirent du nord de l’Ukraine et de la région de Kiev, un peu plus d’un mois après l’agression du 24 février 2022, le monde découvre avec effroi l’ampleur des massacres et exactions perpétrés notamment contre la population civile. Charniers, tortures, viols, quartiers d’habitations anéantis par l’artillerie et les bombes… : le sombre tableau d’une guerre au cœur de l’Europe. Alors que les combats font toujours rage, les premières enquêtes démarrent pour recueillir les preuves de ces crimes et tenter d’en identifier les auteurs. Dans les territoires libérés par l’armée ukrainienne, la police, les ONG internationales, mais aussi de simples civils se mobilisent pour collecter et sauvegarder tout ce que les occupants ont laissé derrière eux. À Boutcha, mais aussi à Izioum et dans la région de Kharkiv, ces zones du sud-est du pays occupées de longs mois par les forces russes, Ksenia Bolchakova et Manon Loizeau recueillent témoignages et indices pour faire apparaître une part du schéma général qui a donné lieu à ces innombrables violations du droit international. Elles s’entretiennent avec des victimes de torture et de détention arbitraire, mais aussi de déportations d’adultes et d’enfants, organisées par le régime russe. Terreur et propagandeÀ Boutcha, les réalisatrices ont d’abord rencontré Alexandre Konovalov, dont le jeune frère a été tué à bout portant, dans la rue, par les soldats russes. Au péril de sa propre vie, il a récupéré de nombreux documents appartenant à des occupants, tués dans leurs chars, parvenant à remonter jusqu’aux unités de l’armée présentes dans sa ville. Dans le téléphone portable de l’un des occupants, il a découvert les cartes militaires de l’invasion et dans ses affaires, une balise GPS. Analysée par l’équipe du film, celle-ci prouve la préméditation de ce que Vladimir Poutine appelle “opération militaire spéciale”. Pas à pas, Ksenia Bolchakova et Manon Loizeau remontent ainsi la chaîne de commandement, montrant que tout l’appareil d’État s’est mis au service d’une guerre criminelle, avec la volonté d’anéantir la nation et l’identité ukrainiennes par la terreur et la propagande. Leur enquête les mène aussi de l’autre côté de la frontière, en Russie, où elles ont pu interviewer un général mis à la retraite pour s’être publiquement opposé à l’invasion. Un jeune déserteur russe et un mercenaire de Wagner recruté en prison témoignent également devant leur caméra. Le documentaire démontre ainsi avec éclat la responsabilité d’un président russe tout-puissant, qui vient de se présenter à sa propre réélection pour un cinquième mandat. Réalisation Ksenia Bolchakova Manon Loizeau 2024 https://www.youtube.com/watch?v=ibzkAXGsh5U&t=1s Recension du documentaire par Alain Constant, journaliste du Monde, 6 février 2024 « Ukraine. Sur les traces des bourreaux », sur Arte.tv : une enquête sur le terrain implacableKsenia Bolchakova et Manon Loizeau ont collecté sur le terrain les preuves des crimes de guerre commis par les Russes : exécutions sommaires, tortures, enlèvements de civils, déportations d’enfants… Bientôt deux ans depuis l’invasion d’une partie du territoire ukrainien par l’armée russe. Deux ans d’horreurs et de souffrances qui s’inscrivent dans un vaste projet mûrement réfléchi par Vladimir Poutine depuis une dizaine d’années et l’annexion de la Crimée en 2014. Un projet qui vise non seulement à « dénazifier » le pays comme l’affirme une propagande qui ne recule devant rien, mais aussi à anéantir une culture, une langue. Quitte à déporter des enfants, afin que de jeunes Ukrainiens deviennent de bons petits Russes. Car, derrière la guerre et les combats atroces, il existe aussi un vaste projet d’assimilation forcée à la culture russe. Expérimentées et autrices de nombreux documentaires remarquables en Russie, en Ukraine ou en Tchétchénie, Ksenia Bolchakova et Manon Loizeau ont, dès mai 2022, décidé d’aller sur le terrain collecter les preuves des crimes de guerre commis : exécutions sommaires, actes de tortures, enlèvements de civils, déportations d’enfants. Durant des mois, prenant le temps de tisser un rapport de confiance sur la durée avec des témoins de premier plan, les deux journalistes ont mené l’enquête au cœur de zones devenues tristement célèbres : Boutcha, Izioum, Kherson pour ne citer qu’elles. Témoignage glaçant Parmi les témoins ayant accepté de parler face caméra, Bolchakova et Loizeau ont réussi à recueillir la parole d’un ex-soldat recruté par le Groupe Wagner dans une prison russe. Et le récit d’Azamat, qui se cache désormais en Russie, fait froid dans le dos lorsqu’il évoque le « nettoyage » survenu à Bakhmout : « On a tiré sur 250 ou 300 personnes ce jour-là. » Aucun survivant. Autre témoignage glaçant : celui de Victoria, jeune prof de maths à Izioum, enlevée puis torturée et emprisonnée durant six mois en Russie avant d’être relâchée à la suite d’un échange de prisonniers. Sans oublier celui de Nikita, soldat russe qui, après deux mois au front, témoin d’horreurs, a déserté et s’est réfugié en Espagne. Au fil des rencontres et du retour sur des lieux ayant servi à emprisonner et à torturer (comme ces écoles et ces commissariats à Izioum), les preuves s’accumulent et démontrent que ces crimes de guerre ont été planifiés de longue date. Une préparation facilitée par la présence d’agents infiltrés dans de nombreuses villes et de « collabos », surtout dans l’est du pays. Les preuves ? Ces listes nominatives et détaillées de personnes à arrêter datant de janvier 2022 et portant la signature du FSB, le service fédéral de sécurité de la fédération de Russie. Ou la présence sur le terrain de « spécialistes » de méthodes de tortures appartenant à des sociétés privées, venus spécialement de Russie pour faire parler et briser les témoins. Citons encore ces milliers de manuels scolaires prêts à l’emploi pour faire entrer
Participez à la marche organisée à Bruxelles le dimanche 25 février par Promote Ukraine
Le Comité belge du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine (RESU) appelle à se joindre à la marche organisée par Promote Ukraine le dimanche 25 février à 14h à Bruxelles à l’occasion du deuxième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine à grande échelle par les troupes russes.
« Plutôt Chaplin que Churchill » La plus grande performance de Volodymyr Zelensky
Dans kle dernier livre de Serhii Plokhy, il décrit les chemins contradictoires pris par la Russie et l’Ukraine tout au long des années 1990 et 2000, et remet en perspective le conflit qui bouleverse l’Europe et les relations internationales depuis bientôt deux ans.
Où en est la guerre en Ukraine ? Avec Michel Goya et Jean Lopez
Où en est la guerre en Ukraine deux ans après l’agression russe ? A partir du 24 février 2024, la guerre que la Russie a lancé contre l’Ukraine entre dans sa troisième année. En 2022, l’attaque de la Russie n’a pas été concluante et la première contre-attaque ukrainienne a surpris tout le monde. En 2023, la guerre s’est enlisée et la seconde contre-attaque de l’Ukraine n’a pas donné les résultats attendus alors que la ligne de défense russe a tenu. Alors que l’hiver est rude en Ukraine, faut-il s’attendre à de vastes manœuvres sur les 1000 km de front dans les mois à venir pour débloquer la situation ? Pour en parler, la Fondation Boghossian a le plaisir d’accueillir deux spécialistes de la guerre, Jean Lopez et Michel Goya.