Ukraine : L’Atelier féministe, une année d’activités

Nos partenaires ukrainiens de l'Atelier féministe présentant le bilan de leur action en 2024.

Katya Gritseva

Atelier Féministe (traduction française de Patrick Le Tréhondat)

Jan 19, 2025

Entre les lignes entre les mots

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Depuis 2022, nous apportons notre soutien à l'Atelier Féministe qui se trouve à Lviv. Nous avons le plaisir de vous faire connaître ses principales activités en 2024.

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Notre année 2024 a été difficile, intéressante, féministe et très, très lumineuse. La chaleur et la lumière sont venues des personnes qui ont éclairé notre chemin. Et nous avons essayé de rayonner en retour, de donner une partie de nous-mêmes à chaque participante aux formations, aux ateliers et aux événements informels. Nous espérons avoir réussi.Nous vous en disons plus sur notre année ci-dessous. En attendant, préparez-vous un thé et installez-vous confortablement.

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Communauté et événements
Nous sommes heureuses de dire qu’en 2024, nous avons réussi à organiser un grand nombre d’événements – 83 événements auxquels ont participé plus de 1 020 personnes ! Merci beaucoup pour votre soutien et pour votre présence physique à nos côtés. Nous vous en sommes reconnaissantes !
Parlons des événements dont nous sommes particulièrement fières.

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Cette année, nous nous sommes concentrées sur les événements informels. Nous avons essayé de créer un espace inclusif où chacune serait entendue et acceptée, où nos participantes pourraient librement communiquer, apprendre et se développer, et en apprendre davantage sur la défense des droits humains, la lutte contre la discrimination et la manière de s’impliquer dans l’activisme. Nous pensons avoir réussi !

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Nous avons également pu organiser un atelier spécial de deux jours intitulé « La réalisation n’est pas un métier (féminin) », destiné à la fois aux adolescentes et aux adultes. Cet atelier était animé par Gala Kozyutynska, cinéaste, directrice artistique, activiste et fondatrice du studio de création What if à Lviv. L’événement a rassemblé des personnes désireuses de découvrir les secrets de la réalisation de films et de créer leur propre court-métrage, vidéo musicale ou vidéo sociale.
Quelle belle expérience !

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Nous avons continué à organiser des formations complètes de plusieurs jours sur le thème « Comment devenir militante » pour celles qui rêvent de mettre en œuvre leurs propres projets mais ne savent pas encore où et comment commencer. Soutenir les militantes féministes, écologistes et LGBTQ+ dans leur parcours est resté l’une de nos priorités au fil des ans.

Événements pour les adolescentes
L’Académie d’Activisme pour les Filles* Coven est un événement magique pour les personnes spéciales ! Pendant deux jours intenses, nous avons parlé d’initiatives militantes et mené des pratiques du « care ».

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Pour notre public spécial d’adolescentes, nous avons créé un nouveau format d’événement – Sororité secrète. Nous y avons parlé de relations, de développement, d’identité et de perception de soi. C’était un lieu où chacun pouvait partager sa propre expérience d’adolescente* et écouter celle des autres, réfléchir ensemble à des questions urgentes et, enfin, passer un bon moment. À la fin de l’année, nous avons dû arrêter ce format, mais nous y reviendrons peut-être plus tard.

Nouveaux/anciens formats d’événements
Puisque nous avons déjà commencé à parler de nouveaux formats, poursuivons avec un autre événement sympa pour la communauté – la Journée de la mode ! En collaboration avec l’Espace des choses¹, nous avons organisé un événement qui est devenu une alternative anticapitaliste aux événements de la mode et qui a brisé les stéréotypes et les normes qui limitent notre liberté de choix et d’expression.

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Une autre nouveauté dans la vie de notre organisation est l’espace de lecture « Chambre silencieuse ». Il s’agit d’un lieu et d’un temps spécifiquement dédiés à la concentration sur un livre, où il n’y a pas de distractions musicales ou de conversations.

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N’oublions pas l’événement préféré de notre communauté : le stand-up féministe « La place d’une femme* est sur scène ». Cet événement rassemble un groupe de personnes qui aiment l’humour. Nos talentueuses humoristes ont abordé des sujets importants avec esprit, et nous avons passé un excellent moment !

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Nous ne pouvons pas ne pas mentionner une série d’événements sur la sécurité physique et la protection, qui sont particulièrement pertinents pour notre communauté LGBTIQ+. Il s’agit notamment d’une formation à l’autodéfense et l’affirmation de soi à l’aide de la méthode WenDo, d’un atelier intitulé « La force en chacun : l’autodéfense psychologique avec la méthode WenDo» , ainsi qu’un atelier sur la sécurité physique et sur l’équipement d’autodéfense. Votre sécurité nous tient à cœur !

Actions de rue et fêtes
Le 10 août, nous avons organisé une action-performance de rue intitulée « Les menstruations sont différentes, et ce n’est pas grave », qui a permis de soulever un sujet important et de descendre dans la rue avec des affiches artistiques sur la beauté des menstruations.

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Par ailleurs, dans le cadre de la campagne « 16 jours d’activisme contre la violence sexiste », nous avons organisé une action de rue intitulée « La violence n’est pas une tradition », au cours de laquelle nous avons souligné l’importance de la question de la violence à l’égard des femmes. Une trentaine d’activistes ont participé à l’action, et nous sommes ravies que de nouvelles personnes découvrent le féminisme et soient prêtes à s’engager à nos côtés contre l’inégalité entre les sexes.

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Le 8 décembre, en collaboration avec La marche des femmes, nous avons organisé une soirée féministe consacrée au 140^e anniversaire du mouvement des femmes ukrainiennes. Ce fut une soirée inoubliable, très chaleureuse et festive – grâce à vous, nos alliées, nous avons réussi à clôturer une importante collecte pour nos sœurs dans les forces armées.

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« Cette année 2024 a été très riche en événements – nous avons fait beaucoup de choses, nous avons rassemblé de nouvelles personnes et nous espérons faire encore plus l’année prochaine. Nous sommes reconnaissantes à toutes celles qui nous soutiennent : les participantes à l’événement, les organisations alliées et, bien sûr, l’équipe de l’Atelier féministe, qui nous donne l’occasion de mettre en œuvre des projets aussi importants » explique Mariana Zelinska, coordinatrice de la communauté.

« Cette année, j’ai combiné le travail communautaire avec d’autres projets et des changements importants dans ma vie personnelle, mais malgré ces facteurs compliqués, je n’ai pas voulul âcher prise ! Pour moi, au–delà de l’effort personnel, il s’agit aussi de travailler en équipe, de se soutenir les unes les autres au niveau de la direction et de l’organisation en général.

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Une étape importante a été l’adieu aux événements pour adolescents, cette pierre très précieuse mais lourde qui a été de plus en plus difficile à porter ces derniers mois. Ma plus grande joie de l’année a été l’apparition de notre espace, où l’on peut assister à des événements de type plus formel et décontracté. Mes favoris de l’année parmi les événements sont la fête d’Halloween et l’atelier de Galy Kozioutinski. Et bien sûr, un autre format d’événements « La chambre silencieuse » – parce que jesuis moi–même le plus productive dans ces quelques heures par semaine » ajoute Anastasia–Lieb Pankewicz, organisatrice d’événements de l’Atelier féministe.

Cours professionnels
Pour l’équipe, l’année 2024 a commencé par la mise en œuvre d’un projet nouveau pour notre organisation. Pour la première fois, nous avons organisé des cours de recyclage professionnel et de formation complémentaire pour les femmes. Dans le cadre de ce projet, nous avons examiné plus de 500 demandes et soutenu 22 femmes en prenant en charge leur formation.

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Nous pensons qu’une réalisation importante de ce projet est la méthodologie développée pour organiser ces concours. Nous prévoyons d’organiser un concours en 2025 avec le soutien de la Fondation Zmin et du Conseil danois pour les réfugiés. Ainsi, 2024 a apporté un partenariat durable dans le soutien aux femmes, qui sera notre priorité pour les années à venir.

L’événement le plus important de 2024 est la fermeture de notre refuge !
Nous sommes très fières de l’équipe de crise qui a assumé la responsabilité de ce travail. À propos de ces personnes, j’aimerais rappeler une citation tirée d’un dessin animé où un personnage dit à un autre : « Ouais, j’aime le plus les gens qui ne se soucient pas des choses comme la réalité. »

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En effet, nous avons dû trouver des solutions à la volée. Il y a eu des situations où il n’y avait pas de solution, et toute l’équipe s’est réunie pour un verre de vin thérapeutique et une pizza. Nous avons assisté à de nombreuses réunions de supervision, au cours desquelles nous avons pleuré comme des folles et dit que « non, nous ne retournerons plus jamais dans ce refuge ». Il y a eu des moments où nous nous sommes rassemblées, où nous nous sommes prises dans les bras et où nous nous sommes dit que nous étions très cool, que nous avions fait un travail incroyable. C’est pourquoi travailler dans un centre d’hébergement ne consiste pas à vivre sa propre vie humaine ou celle de sa famille et de ses amis. Il s’agit de vivre chaque jour la vie de 20 personnes qui vivent dans notre refuge : avec leurs problèmes, leurs joies. Nous nous sommes réjouies de leurs succès, nous avons pleuré leurs échecs et nous avons été en colère lorsque de nouveaux obstacles sont apparus… En résumé, je voudrais dire que, compte tenu du fait que nous avons rencontré ces personnes dans une telle situation, ce travail a été empreint de beaucoup de tendresse et d’attention.

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Pendant le fonctionnement du refuge, nous avons apporté un soutien spécifique aux femmes, notamment une aide à l’emploi, à la socialisation, à l’adaptation, au bénévolat et à la recherche de solutions pour les femmes handicapées. Par exemple, l’une de nos résidentes souffrant d’un handicap mental a reçu le soutien nécessaire et a pu devenir résidente d’un centre de logement adapté.

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En 2025, nous prévoyons d’approfondir le thème del ’hébergement et de la réadaptation, où l’on offre du soutien, dela socialisation, de l’aide et du retour à la vie sociale, y compris aux femmes enceintes. Spoiler : nous développons déjà un projet sur et pour ces personnes !

Cours numériques
Dans le cadre de ce projet, nous avons organisé des événements de formation et de soutien pour les femmes en âge de préretraite et à la retraite à Lviv. Au total, nous avons organisé 61 événements pour 60 femmes. La plupart des événements étaient des formations d’alphabétisation numérique basées sur un programme développé par notre équipe. Il s’agit d’un cours visant à enseigner les bases de l’utilisation d’un smartphone, à comprendre le fonctionnement des applications et des programmes. Il s’adresse aux femmes ayant peu de compétences numériques. Pour diffuser des informations sur ces cours et d’autres activités gratuites pour les femmes adultes à Lviv, nous avons créé et imprimé une brochure avec les contacts et les possibilités de plusieurs ONG amies. En septembre et octobre, nous avons distribué 500 brochures et informé plus de 500 femmes des possibilités offertes dans notre ville.

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Nous avons également organisé des formations et des conférences informatives sur des sujets intéressant les femmes âgées en particulier :
* une conférence sur la nutrition pour les femmes de 60 ans et plus,
* une conférence sur la santé des femmes intitulée « Les médecins dans la vie d’une femme ».
* 2 conférences sur le soutien des fonctions cérébrales : une conférence sur la démence, une conférence sur le programme national « Médicaments abordables ».

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En outre, il y a eu :
2 réunions sur la communication efficace,
3 réunions d’art-thérapie,
2 réunions sur le thème « Quelles demandes adresser à un avocat » de la FC Droit à la protection.

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Dans le cadre du projet, nous avons également mené deux études sociologiques sur la culture numérique chez les femmes en âge de prendre leur retraite. Outre les résultats positifs des événements, l’établissement d’une relation de confiance avec les participantes a constitué une réussite importante. Bien que les femmes à l’âge de la retraite constituent généralement un groupe plutôt fermé et passif, nous avons réussi à établir une communication, à discuter franchement de leurs besoins et à les impliquer non seulement en tant que participantes, mais aussi en tant que membres de l’équipe d’organisation.

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En 2025, nous voulons continuer à enseigner la culture numérique, mais en modifiant légèrement le format. Nous continuerons à enseigner l’utilisation des smartphones sous la forme de cours avec des coachs numériques, où les participantes pourront poser des questions et obtenir des conseils individuels. Il y a des demandes pour des sujets spécifiques, comme les mises à jour de Diia, les sites web pour comparer les prix des médicaments, etc. Il y a également une forte demande de la part des femmes pour des emplois qui ne sont pas physiquement exigeants, mais ces emplois nécessitent souvent des compétences numériques de base sur l’ordinateur.

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C’est pourquoi nous voulons créer un Club de longévité active, où nous enseignerons l’informatique aux femmes de 40 à 60 ans, avec une étude approfondie des programmes informatiques utiles pour l’emploi.

Éducation
Cette année, nous avons poursuivi notre travail de plaidoyer en faveur de l’éducation sexuelle ! Plus de 290 enfants et jeunes ont assisté à nos conférences gratuites sur l’éducation sexuelle et la lutte contre la violence sexiste. Nous avons organisé 42 événements différents, notamment des ateliers et des conférences pour différents groupes d’âge, ainsi que deux formations destinées aux enseignant·es pour leur permettre d’enseigner l’éducation sexuelle dans les écoles à l’aide du cours que nous avons mis au point.

Non seulement nous créons de nouveaux partenariats, mais nous développons également des sujets qui répondent à l’âge, à la profession et à d’autres besoins du public. Par exemple, au lycée économique de Lviv, nous avons organisé une conférence pour les élèves de 10^e année sur le thème « Grandir : parlons juridique ». Au cours de cet événement, nous avons discuté de l’égalité des sexes, du consentement aux relations sexuelles et de la responsabilité en cas de violation de la liberté sexuelle. En outre, nous avons été invitées pour la deuxième fois à donner une conférence au camp d’éducation sexuelle pour les jeunes organisé par la Fondation pour les initiatives régionales (FRI). Nous avons donné une conférence sur le thème « Qu’est-ce que le sexe et la culture du consentement ». Dans une atmosphère amicale et sûre, les participant·es ont discuté de ce qu’est le sexe et de la manière dont chacun·e définit les limites de ses relations.

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Cette année, nous sommes également fières d’une nouvelle collaboration. Avec l’École amie des enfants, nous avons lancé un projet d’éducation sexuelle pour leurs élèves. Ces conférences ont utilisé une approche globale pour enseigner l’identité de genre, les relations, la sexualité et l’égalité des sexes. L’un des points forts a été la conférence « Amitié, amour et relations romantiques ». Au cours de cette conférence, la psychologue a expliqué la différence entre les relations saines et les relations destructives, en soulignant l’importance des limites personnelles et du respect mutuel. L’une des collaborations les plus importantes de cette année a été une série de conférences organisées pour L’atelier du rêve, un centre de soutien pour les personnes souffrant de déficiences mentales. Nous avons tenu des conférences sur « Mon corps et ses limites » et « Les limites légales de ce qui est permis ». Les participant·es ont discuté de leur propre espace, de l’importance des limites personnelles et des aspects juridiques. La méthode d’enseignement à l’aide de marionnettes était particulièrement intéressante, car elle rendait le matériel accessible aux personnes souffrant de handicaps mentaux. Cela a aidé les participant·es à mieux comprendre des concepts complexes et à les appliquer à des situations de la vie réelle.

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Nous remercions tous les participantes et partenaires pour leur ouverture et leur participation active. Nous sommes convaincues qu’ensemble, à petits pas, nous changerons l’approche de l’éducation sexuelle des enfants et des jeunes, en créant un monde sans violence, où le respect et la sécurité sont des aspects essentiels des relations. Si votre organisation ou votre établissement d’enseignement est intéressé par une coopération, veuillez nous contacter à l’adresse office@femwork.org.

Propre podcast « pour «adulte »
Notre podcast est une conversation informelle entre la sexologue et psychologue Ulyana Bontsio et l’animatrice Hania, qui elle-même était encore adolescente récemment, et se pose de nombreuses questions sur la découverte de soi, le sexe et les relations.

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Nous nous sommes efforcées de rendre ce podcast intéressant et pertinent. Ce projet a attiré l’attention des adolescents et des personnes plus âgées, car les sujets abordés sont pertinents pour un large public. Il s’agit du premier podcast sur la sexualité destiné aux adolescent·es qui aborde ouvertement les questions LGBT+ et qui est enregistré en ukrainien. Pour nous, il ne s’agit pas seulement d’un travail éducatif, mais aussi d’une contribution à la création d’un contenu de haute qualité en langue ukrainienne.

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Au cours des 10 épisodes du podcast, nous avons reçu plus de 263 300 vues et 18 500 milliers d’heures de visionnage de vidéos. Merci à tous de nous avoir suivies !

Activités internationales
Comme les années précédentes, il était important pour nous de continuer à communiquer à la communauté internationale des informations sur la résistance ukrainienne à l’agression russe et sur les voix des femmes pendant l’invasion à grande échelle. Nous avons donc maintenu notre page Twitter en anglais, notre compte Patreon et créé des vidéos pour TikTok afin de faire connaître la résistance ukrainienne au plus grand nombre. Nous avons participé à des réunions internationales où nous avons parlé de la vie des femmes ukrainiennes pendant la guerre et des conséquences de la guerre russo-ukrainienne pour la société, des crimes de la Fédération de Russie et de l’importance d’un soutien armé à l’Ukraine.

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Par exemple, nous avons participé à une réunion avec le Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine à l’occasion de la Journée internationale de la femme, au cours de laquelle nous avons également invité une femme militaire. Nous avons également organisé quatre réunions de « Cuisine féministe » ukrainienne (évènements dont nous avons clôturé le cycle en 2024), où des activistes ukrainiennes et internationales ont discuté de sujets sociopolitiques et de leur propre expérience de militantes, échangeant des points de vue et créant des ponts pour une lutte commune. Par exemple, nous avons organisé des réunions sur des sujets tels que les soins collectifs, la solidarité internationale, des réflexions d’Ukraine et d’Italie, et les élections en Europe pendant la guerre.

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Avec des activistes, des historiens et des défenseurs des droits humains ukrainiens, en collaboration avec l’activiste irano-américaine Frieda Afari, nous avons produit une vidéo appelant à soutenir l’Ukraine pendant l’invasion à grande échelle. Elle met en lumière les pensées et les expériences des femmes ukrainiennes pendant la guerre et souligne l’importance de la solidarité avec l’Ukraine et le danger de l’impérialisme russe, non seulement pour l’Ukraine, mais pour le monde entier.
Grâce au soutien d’ami·es du monde entier, nos publications paraissent dans des langues étrangères et les voix des activistes ukrainiennes sont entendues dans le monde entier (par exemple, nos nouvelles ont été traduites non seulement en espagnol, en anglais et en français, mais aussi en chinois, en norvégien et dans d’autres langues). Tout cela n’aurait pas été possible sans le soutien de nos fidèles amis. Cette année, nous avons eu l’honneur de rencontrer personnellement l’un d’entre eux-elles et de lui adresser nos remerciements (Merci, Patrick !).

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Cette année, nous avons également participé à plusieurs conférences internationales, au cours desquelles nous n’avons cessé de rappeler l’essentiel : la guerre est en cours et l’Ukraine a besoin d’un soutien mondial. Par exemple, lors du forum international de l’AWID, notre activiste Yosh a prononcé un discours depuis la scène principale pour soutenir la résistance ukrainienne et les femmes qui luttent contre l’impérialisme russe pour un avenir démocratique et libre.

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Nous continuerons à amplifier les voix des femmes ukrainiennes et de la résistance ukrainienne au cours de l’année à venir, car nous pensons que le monde doit être informé des crimes russes et que la solidarité et le soutien de la communauté internationale sont essentiels pour vaincre l’impérialisme russe et ses guerres d’agression.
« Parler à un public étranger des défis et des menaces del’invasion russe est difficile etépuisant – en raison de l’étatgénéral dans un contexte d’une crise permanente, de ladifférenced’expériences et de la diversité des points de vue sur les événements (le récit des narrateursrusses est fermementinstallé dans la conscience même de nos allié·es).

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Nous espérons avoir pu démystifier les mythes existants, renforcer les voix ukrainiennes et faire comprendre qu’il n’y a pas de féminisme ukrainien sans une Ukraine indépendante de l’impérialisme russe, et que pour y parvenir, nous avons avant tout besoin d’un soutien armé » explique Alla Solod, coordinatrice internationale.

Réseaux sociaux
Notre communauté en ligne s’est légèrement agrandie cette année. Et nous sommes satisfaites des changements que nous constatons.
80 – c’est le nombre de fois où différents médias ont parlé de nous.
17 – c’est le nombre de vidéos que nous avons publiées sur notre chaîne YouTube cette année.
342 posts sur Instagram,
350 messages sur Facebook,

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Grâce au développement des médias sociaux, nous sommes en mesure de promouvoir les idées du féminisme et de soutenir d’autres femmes dans notre pays, c’est un canal important de communication avec la communauté et les activités éducatives.

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Merci à chacun·e d’entre vous pour votre soutien. Et pour avoir lu ce bilan jusqu’à la fin.

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Franchissez le cap de 2025 avec audace !

15 janvier 2025
L’Atelier féministe
Traduction Patrick Le Tréhondat

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