Histoire de l'association "Golosi Ditei"

‍

Depuis le début de la guerre totale, différentes associations ukrainiennes travaillent avec des enfants pour lea aider à surmonter les traumatismes de la guerre. Dans ce travail, les activités artistiques et l'expérience de vivre en commun jouent un rôle important.

Nous sommes en contact avec l'association "Golosi ditei" (Voix de l'enfance). Elle organise l'assistance psychologique aux parents et aux enfants. Elle met en place un centre de réhabilitation à proximité de Kyiv où les enfants peuvent faire des séjours dans un endroit agréable, en contact avec la nature et avec de nombreuses activités artistiques ou sportives.

Une des orientations centrales de l'association est de n'entreprendre aucun projet pour les enfants, sans les enfants. Elle entend associer les enfants à la prise de décision et à la gestion de nombreuses activités.

Le comité belge du RESU vous appelle à participer généreusement à cette campagne de fonds. Elle est lancée à un moment particulièrement critique. La décision de Trump de détruire l'USAID a déjà des effets directs en Ukraine où de nombreuses associations actives dans différents domaines ont perdu une partie de l'appui financier international.

Effectuez vos versements sur le compte :

Soutien Ukraine | 000-4764473-27 | IBAN  BE48 0004 7644 7327 | BIC: BPOT BE B1

Dans la communication, mentionnez "enfants"

‍

‍

‍

L'émergence de la Fondation caritative "Golosi Ditei" (Voix des enfants), avec ses nombreuses initiatives et son équipe importante, n'était pas planifiée, mais tout à fait logique si l'on regarde les histoires de ses cofondateurs.

Dès le début de l'agression armée de la Russie contre l'Ukraine en 2014, Olena Rozvadovska a passé beaucoup de temps dans l'est du pays, apportant une aide humanitaire aux habitants, les convainquant d'évacuer et cherchant des moyens de réhabiliter les enfants blessés.

Olena a travaillé directement avec les gens, dépensant ses propres réserves et organisant des collectes de fonds pour aider les enfants. Plus tard, des initiatives internationales ont commencé à la contacter car elles avaient besoin d'aide pour rédiger des rapports sur les lieux des événements et pour obtenir des conseils sur les besoins auxquels les fonds caritatifs devaient être affectés.

Azad Safarov était un réalisateur de documentaires qui s'est rendu dans l'est de l'Ukraine pour réaliser un film sur la guerre. Il y a rencontré Olena et ils ont travaillé ensemble sur le film « Une maison faite d'éclats » sur des enfants d'un orphelinat détruit, dont le destin a basculé en un instant.

Azad et Olena voulaient non seulement faire connaître la guerre en Ukraine et à l'étranger, mais aussi collecter des aides ciblées pour ces enfants. C'est pourquoi la création d'une fondation en 2019 est devenue une nécessité urgente. C'est ainsi qu'a commencé l'histoire des Voix des enfants.

À l'époque, Olena avait des connaissances dans presque toutes les localités situées en première ligne et de nombreux amis parmi les activistes partageant les mêmes idées, il n'était donc pas trop tard pour s'unir à eux.

Quand on est un seul volontaire, on est juste un seul volontaire, on a deux bras, deux jambes, une voiture et un salaire à partir desquels on peut allouer des fonds pour l'aide. Et quand les gens se joignent à vous, vous devenez une équipe et vous pouvez devenir une force plus grande.

Olena Rozvadovska

Les « Voix des enfants » sont devenues cette force. Une force motrice est l'idée que les enfants de la guerre ont besoin d'avoir une enfance sûre, insouciante et heureuse.

Depuis lors, notre organisation s'est attachée à fournir un soutien psychologique aux enfants qui ont souffert des hostilités et vécu des événements traumatisants dans l'est de l'Ukraine. Nous avons organisé des séances psychologiques individuelles et de groupe, des cours d'art-thérapie dans les zones de front, et nous avons mobilisé des psychologues itinérants pour les enfants des internats des régions de Donetsk et de Louhansk.

Avec le début de l'invasion russe à grande échelle de l'Ukraine, nous avons dû intensifier notre travail très rapidement afin de pouvoir aider les enfants non seulement dans l'est du pays, mais aussi dans tout le pays. Le travail de l'équipe de Voices of Children au cours des trois premiers mois de cette guerre peut être décrit comme une intervention d'urgence, car nous avons fourni des conseils opérationnels en situation de crise aux familles avec enfants qui en avaient le plus besoin. Il s'agissait souvent d'enfants qui s'étaient longtemps cachés des bombardements, avaient survécu à une évacuation difficile des zones de conflit ou avaient été blessés. La tâche principale de nos psychologues était de sortir ces enfants et leurs parents de leur état de choc et, grâce à des réunions régulières, de leur garantir stabilité psychologique et sécurité. Nous avons également fourni une aide humanitaire et évacué des familles de l'Est, où les combats étaient les plus violents.

Plus tard, il nous est apparu clairement que les activités de la Fondation devaient être étendues et devenir plus systématiques. Après tout, surmonter les conséquences de la guerre est un long chemin que nous suivrons pendant de nombreuses années.

C'est pourquoi nous nous concentrons maintenant sur la création de programmes d'assistance continus qui couvrent différents besoins et formats. Il s'agit de :

• fournir un soutien psychosocial et une réadaptation aux enfants et aux familles ;
• répondre aux besoins éducatifs et récréatifs supplémentaires des enfants ;
• défendre les droits des enfants ;
  
• l'assistance à l'évacuation et la garantie de l'accès des enfants à un environnement sûr dans les communautés ;
• l'organisation de nouveaux logements permanents ou temporaires pour les personnes déplacées et la satisfaction de leurs besoins fondamentaux.
  

La tâche principale de la Fondation est d'aider un enfant à garder le contrôle de ce qui se passe dans sa vie et à ne pas dépendre de l'aide en permanence. Notre priorité est de fournir un soutien psychologique complet à long terme à un enfant, de comprendre pleinement ses besoins et de travailler à la prévention du SSPT ou à la gestion des conséquences de la guerre.

Olena Rozvadovska

‍

‍