“PIERRE FEUILLE PISTOLET” avec l’Union des Ukrainiens de France, l’ONG AIME, RESU (section française de l’ENSU)

"PIERRE FEUILLE PISTOLET" avec l'Union des Ukrainiens de France, l'ONG AIME, RESU (section française de l'ENSU) HEURE : 9 novembre, 19.10 CET LIEU : Reflet Médicis, 3 Rue Champollion, 75005 Paris, France FB EVENT : https://www.facebook.com/events/1476440799870350/ Projection spéciale du film PIERRE FEUILLE PISTOLET de Maciek Hamela suivie d'un débat avec : ◍ l'ONG Association internationale de mobilisation pour l'égalité Ukraine CombArt ◍ l'Union des Ukrainiens de France ◍ le Comité français du Réseau européen de solidarité avec l'Ukraine Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=_z4wA8dn5NMA Une camionnette polonaise sillonne les routes de l'Ukraine. A son bord, Maciek Hamela évacue des habitants qui ont fui leur pays depuis l'invasion russe. Le véhicule devient alors un refuge éphémère, une zone de confiance et de confidence pour des gens qui laissent tout derrière eux et n'ont qu'un seul objectif : retrouver une possibilité de vie pour eux et leurs enfants. Présentation+cuisine solidaire organisée par Rotova Porojnina Records (https://rotovaporojninarecords.bandcamp.com/)

La Guerre. L’Ukraine. – Exposition Photographique d’Olexandr Glyadyelov et de Maxim Dondyuk

Maison Folie Wazemmes Lille, France

« Regarder notre propre souffrance » – c’est ce que propose cette exposition de photographies d’Olexandr Glyadyelov et de Maxim Dondyuk. D’une manière ou d’une autre, la guerre a fait des Ukrainiens et Ukrainiennes des participants directs — héros, victimes, chroniqueurs. Les appareils photos et les réseaux sociaux ont transformé une majorité d’habitants en correspondants du quotidien, enregistrant les événements et expériences de la guerre. Mais, parmi toutes ces images pléthoriques, peu sont réellement fortes, émotionnelles et destinées à rester dans l’Histoire pour faire partie de la mémoire nationale collective. Celles d’Olexandr Glyadyelov et de Maxim Dondyuk le sont, car ils représentent deux générations de la photographie documentaire ukrainienne. Ils couvrent la guerre en Ukraine depuis 2014, allant régulièrement sur le front pour raconter les exploits et les tragédies des habitants et des combattants. Tous deux documentent les horreurs de l’agression russe : les frappes aériennes des quartiers résidentiels, les fosses communes, les bombardements des infrastructures civiles et paysannes, le matériel détruit, les blessés et les corps de civils ukrainiens assassinés. Aujourd’hui, chaque Ukrainien a son propre récit, parfois très personnel de la guerre. Ce traumatisme collectif modifie radicalement l’optique du spectateur : l’exposition se transforme ainsi en une sorte de séance de psychothérapie dans un pays en conflit. Nous cherchons donc à visualiser et à partager notre douleur avec les autres. Mais cette exposition parle avant tout du courage et de la force des Ukrainiens et Ukrainiennes. Oleg Sosnov, Kiev Commissaire de l’exposition Exposition organisée par la Ville de Lille En partenariat avec l’Institut Françaishttps://www.lille.fr/Evenements/La-Guerre.-L-Ukraine.-Exposition-Photographique

Gratuit

Rencontre avec Laurent Vogel sur l’actualité de la guerre en Ukraine et les perspectives de la solidarité

Club Sholem Aleikhem de l’UPJB 61 rue de la Victoire,, Bruxelles, Belgium

Le jeudi 16 novembre à 15h, à l’Union des Progressistes Juifs de Belge (UPJB), rencontre avec Laurent Vogel sur l’actualité de la guerre en Ukraine et les perspectives de la solidarité. Organisé par le Club Sholem Aleikhem de l’UPJB. 61 rue de la Victoire, 1060 Bruxelles.

Appel pour le retour immédiat des enfants ukrainiens déportés en Russie

Le 20 novembre est la Journée mondiale des droits de l’enfance, célébrée chaque année à la date qui fut celle de l’adoption par l’ONU, en 1989, de la Convention internationale des droits de l’enfant dont le régime russe transgresse quotidiennement les dispositions. Cette date est pour nous l’occasion d’alerter encore une fois sur le sort des dizaines de milliers d’enfants ukrainiens kidnappés par les troupes d’occupation russes, depuis 2014 et plus encore depuis l’invasion à grande échelle de février 2022. Ces enfants ont été et sont encore arrachés à leurs familles ou aux institutions qui en avaient la garde, déportés sur le territoire de la Fédération de Russie, privés de leur état-civil et russifiés de force, souvent adoptés par des familles russes à la faveur d’une loi récente (30 mai 2023) qui instaure une procédure expéditive en 24 heures. Malgré un accès difficile à l’information, car le gouvernement russe efface systématiquement la trace de ces rapts, les autorités ukrainiennes ont à ce jour recensé précisément près de 20.000 enfants volés, mais leur nombre est vraisemblablement de l’ordre de 200 000 alors que le régime de Vladimir Poutine a déclaré en « accueillir » plus de 700 000. Parmi les nombreux crimes de guerre commis par les troupes d’invasion russes, ces déportations massives d’enfants constituent, selon le droit international, un crime génocidaire qui vise la destruction et l’extinction de l’Ukraine comme nation. La Cour pénale internationale a d’ailleurs émis un mandat d’arrêt pour crimes de guerre à l’encontre de Vladimir Poutine et de Maria Lvova-Belova, sa commissaire aux droits de l’enfant, très activement impliquée dans ces enlèvements. Les efforts conjoints des autorités ukrainiennes et des ONG qui mènent un travail d’identification et de localisation des victimes de ces kidnappings, ainsi que des parents décidés à retrouver coûte que coûte leurs enfants ont permis, à ce jour, de rapatrier environ 300 enfants malgré l’obstruction et les dénégations du régime russe. Celui-ci refuse en effet de laisser intervenir la Croix-Rouge internationale et l’Unicef. Plus le temps passe, plus il devient difficile de retrouver ces enfants dispersés dans diverses régions russes et dont le nom a souvent été changé. Plus le temps passe, plus s’amenuisent les chances de leur permettre de retrouver leur famille. En France aussi le 20 novembre 2023 doit être une grande journée de mobilisation dédiée au sauvetage des enfants ukrainiens volés et à leur retour en Ukraine ! À l’échelle internationale, un groupe d’action, « Bring Kids Back UA », vient d’être créé en liaison avec la présidence ukrainienne et Mme Daria Guerasimchuk, médiatrice du gouvernement ukrainien pour les enfants enlevés. La France doit s’inscrire activement dans cette démarche et dans le droit fil de la résolution 95, votée au Sénat le 17 avril 2023, condamnant la déportation d’enfants ukrainiens par la Fédération de Russie et invitant le gouvernement français « à lancer une initiative diplomatique internationale en faveur des enfants ukrainiens afin de faire pression sur les autorités russes pour qu’elles permettent aux organisations humanitaires internationale et en particulier aux instances des Nations Unies d’avoir accès à ces enfants sur le territoire russe et dans les zones contrôlées par la Russie ». Le Président Emmanuel Macron s’est exprimé le 17 octobre 2023 à l’ouverture du Conseil de l’Europe à Reykjavik en exigeant que la Fédération de Russie rende les enfants déportés à l’Ukraine. Il faut maintenant agir ! Nous demandons au gouvernement français et à la représentation nationale de tout mettre en œuvre pour la création d’un Comité qui agisse pour le retour des enfants déportés, en liaison avec la plate- forme internationale Bring Kids Back UA initiée par la Présidence ukrainienne. Déjà, l’association Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre a été à l’initiative d’une action en direction de la Cour pénale internationale et d’une campagne à laquelle toutes nos associations se sont jointes. À Paris, le 20 novembre 2023, nous organisons ensemble une marche qui partira de la place de la Bastille à 18 heures. Dans plusieurs régions et villes, des mobilisations auront lieu ce jour-là pour dénoncer ce crime et réclamer le retour des enfants déportés. Union des Ukrainiens de France - Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre – Kalyna –Association des femmes ukrainiennes de France - école ukrainienne de Paris - Unis pour l’Ukraine - Comité français du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine - Ukraine CombArt - Russie Libertés – Mémorial 98 – Allaince des femmes pour la Démocratie – Aide et support – Save Ukraine stronger together  et de nombreuses autres associations...

Maïdan 10 ans après: enseignement et héritage (2013-2023) – Conférence avec Volodymyr Yermolenko et Tetiana Ogarkova

Institut de Sociologie de l'ULB Avenue Jeanne 44, Bruxelles, Belgique

Conférence sur l'Ukraine coorganisée par le Cevipol et Géopolis avec Volodymyr Yermolenko et Tetiana Ogarkova Maïdan 10 ans après: enseignement et héritage (2013-2023)  Tetiana Ogarkova est maîtresse de conférences au Département d'études littéraires de l'Académie Kyiv-Mohyla, spécialiste de liitérature française et de l’avant-garde littéraire européenne du début du XXème sicèle. Volodymyr Anatoliyovych Yermolenko est un philosophe, essayiste, traducteur, docteur en sciences politiques diplômé de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris, docteur en philosophie (Kyiv, 2009), maître de conférences dans le Département de philosophie et le Département de littérature et langues étrangères à l'Académie Kyiv-Mohyla, expert de l'ONG Internews-Ukraine.

Festival franco-ukrainien du jeune cinéma “MICT

Du 29 novembre au 2 décembre 2023 se tiendra le festival franco-ukrainien du jeune cinéma "MICT ». Cette année, le festival célèbre son cinquième anniversaire et se tiendra pour la première fois dans un format mixte d'événements en ligne et hors ligne. Le programme compétitif et non compétitif du festival est axé sur des courts métrages documentaires créés par de jeunes cinéastes ukrainiens. Tous les spectateurs pourront visionner gratuitement le programme du festival en ligne. Les films du festival sont projetés en ukrainien et sous-titrés en français. Il sera nécessaire de s'inscrire au préalable sur la plateforme en ligne https://mictfilmfestival.com/. Le Festival franco-ukrainien du jeune cinéma "MICT" est un festival annuel organisé en Ukraine et en France. L'objectif du festival cette année est de soutenir les jeunes directeurs de la photographie ukrainiens et leur créativité, ainsi que la popularisation du cinéma ukrainien en développant davantage les relations de coproduction et les relations culturelles. Le festival est une occasion unique de soutenir le développement du jeune cinéma ukrainien en temps de guerre. Le programme de compétition du festival comprend cette année 17 courts métrages. Les lauréats du festival seront choisis par un jury international  dont font partie : - Fabienne Servan-Schreiber - productrice (France) - Présidente du jury ; - Hanna Schygulla - actrice (Allemagne) ; - Katya Krausova - productrice de cinéma et de télévision (Grande-Bretagne) ; - Maryna Bagrii-Shakhmatova - scénariste, éditrice, journaliste (Ukraine) ; - Lucas Englander - acteur (Autriche) ; - Hryhoriy Gladiy - acteur (Ukraine/Canada). A Marseille, à la Cité des Associations,  des événements hors ligne du festival attendent les cinéphiles. Les invités du festival auront l'occasion de visionner le programme non compétitif du festival et de s'entretenir personnellement avec les auteurs des films après chacune des projections en mode de communication vidéo. Programme non compétitif du festival : 29.11 - Almanach des films documentaires - "Pour la défense de l'identité, de la culture et de la liberté" par l’Association créative - #Babylon'13. - 30.11 - Projection spéciale "Film-Event" - Documentaire - "Fragile Memory", par le réalisateur Ihor Ivanko - 01.12 - Projet de documentaire historique - "Les défaites de l'Empire" par  Ivan Tymshin. - 02.12 - Projection spéciale "Film-Event" - Documentaire "Diary of the Bride of Christ" (Journal de l'épouse du Christ) par Marta Smerechynska. L'entrée à tous les événements du festival est gratuite.

“Moissons sanglantes – 1933, la famine en Ukraine” de Guillaume Ribot – projection en ligne sur Docuspace (en anglais)

Entre 1931 et 1933, 4 millions d’Ukrainiens meurent de faim. Cette famine n’est précédée d’aucun cataclysme météorologique, d’aucune guerre. C’est un crime idéologique : décidée par Staline et approuvée par le Politburo, elle vise à punir les paysans ukrainiens qui refusent la collectivisation des campagnes, cultivent un nationalisme puissant et se montrent rétifs à l’idéologie communiste. Cette famine sans précédent dans l’histoire soviétique a pour fonction de briser toutes les oppositions. Comment a-t-elle été mise en œuvre ? Qu’a-t-on su à l’époque ? Qu’a-t-on dit ? Qu’a-t-on vu ? L’événement le plus important de l’histoire soviétique d’avant-guerre est tabou : toutes les traces en sont immédiatement effacées et les preuves noyées dans un flot de mensonges. Pourtant, en deux ans, cette famine a tué deux fois plus d’Ukrainiens que le goulag a tué de Soviétiques en un demi-siècle. Ce secret d’État particulièrement bien gardé pendant plus de cinquante ans s’est révélé dans toute son ampleur après la disparition de l’URSS, avec l’ouverture des archives. En s’appuyant sur des documents inédits, sur de nombreux films soviétiques et un ensemble de voix singulières, dont celle du journaliste gallois et lanceur d’alerte Gareth Jones, ce film en retrace l’histoire.

Projection du film “Le bonheur juif” par l’UPJB

UPJB 61 rue de la Victoire, Bruxelles, Belgique

Les territoires qui forment actuellement l’Ukraine ont été le berceau de milliers de communautés juives dont les plus anciennes remonteraient au huitième siècle de l’ère chrétienne. À la fin du dix-neuvième siècle, la population juive représente autour de 10 % de la population totale de ces territoires. Elle joue un rôle important dans le développement culturel, social et politique du “yiddishland” au cours des derniers siècles. Trois catastrophes majeures ont marqué l’histoire juive sur ces terres : les massacres perpétrés pendant l’insurrection anti-polonaise de Khmelnitski au dix-septième siècle, les pogromes entre 1918 et 1921 pendant la guerre civile et dans les territoires contrôlés par le gouvernement de Petlyura, l’extermination presque totale de la population juive entre 1941 et 1943 par les nazis, avec une participation active de la droite nationaliste ukrainienne. Notre cycle présentera différents films produits en Ukraine entre 1925 et aujourd’hui. Le premier, Le Bonheur juif, est un film muet soviétique de 1925 avec la participation exceptionnelle de Salomon Mikhoels (assassiné sur ordre de Staline en 1948 peu avant la liquidation du Comité Juif Antifasciste). Le protagoniste y est un Juif de condition modeste. Il habite la petite bourgade ukrainienne de Berditchev et a toujours rêvé de faire fortune. Il part pour Odessa et cherche en vain la réussite en étant tour à tour boursicoteur, courtier en valeurs mobilières ou en marchandises et enfin marieur. Basé sur un récit de Sholem Aleikhem, c’est une tragi-comédie sur la vie juive dans l’empire tsariste.