4e session de feminist kitchen organisée par l’Atelier féministe

We are delighted to extend an invitation to our eagerly awaited Ukrainian Feminist Kitchen #4 event on October 30 at 19.00 CET / 20.00 EET! Checkup the time in your timezone: the time of the event   Given the unfolding global events - the escalating military conflicts in Armenia and Israel, as well as the full-scale war in Ukraine, the topics of feminism and women's empowerment in times of war are now more pertinent than ever.   At this event we will introduce a new format of the activity by inviting all guests to participate in drawing a unique pattern of Ukrainian traditional embroidery, under the guidance of an artist and folk crafts master - Viktoriia Cherniakhivska https://www.instagram.com/vcherniakhivska/ . So you can join the drawing activity, participate in discussion or simply enjoy as a viewer!   To lead the discussion we have invited speakers: sound ar tist and feminist activist Anna Khvyl from Ukraine, and Sevinj Samadzade, feminist researcher and activist within the field of gender, peace and security focusing on the South Caucasus region. The event will be moderated by Milena Abrahamyan, a queer activist and feminist from Armenia. We sincerely invite each participant to join the conversation in an atmosphere of comprehension and mutual support. We firmly believe that the unity of our efforts will help find understanding for the successful advancement of feminism worldwide under these challenging circumstances.   To get to know more about the "Ukrainian Feminist Kitchen" project, we invite you to watch video of our previous meetings: femwork.org Share with your friends, we'll be happy to meet us all: Facebook event The event is organized by “Feminist Workshop” (Lviv, Ukraine). We’ll send you the list of the supplies for the drawing activity right after the registration. Register below to participate in the event: https://docs.google.com/.../1FAIpQLSdyhqL5trsPzn.../viewform

Dialogues des périphéries

À quoi devraient ressembler les nouvelles garanties de sécurité mondiale ? Comment lutter contre les inégalités dans le monde ? Quelle devrait être la base de la solidarité internationale ? Ces questions sont pertinentes non seulement dans le contexte de l'agression russe et de la reconstruction de l'Ukraine, mais elles sont également cruciales pour de nombreux autres pays ayant un passé d'oppression coloniale. C'est pourquoi la réponse à ces questions doit être recherchée dans un dialogue commun sur les moyens de la lutte anti-impérialiste et la vision d'un développement alternatif pour l'avenir. Au printemps dernier, notre comité de rédaction a lancé un projet spécial intitulé Dialogues of the Peripheries (https://commons.com.ua/en/dialogues-peripheries/) afin d'entamer une telle discussion. Depuis, nous avons publié les voix de nombreux militants de différentes régions, de l'Amérique latine à l'Asie de l'Est. Aujourd'hui, nous invitons tout le monde à une discussion commune lors de la conférence annuelle Feuerbach 11. La conférence se déroulera en ligne les 4 et 5 novembre et comprendra six sections thématiques. En savoir plus sur les événements de la conférence : Manger en crise : souveraineté alimentaire, guerre et environnement 4 novembre, 10h00 (heure de Londres), 11h00 (heure de Bruxelles-Paris), 12h00 (heure de Kiev) La guerre de la Russie contre l'Ukraine entraîne la destruction de vies, humaines et non humaines, et la dévastation d'environnements entiers. La situation était déjà difficile avant la guerre, la politique foncière favorisant les grandes exploitations agricoles au détriment des petits exploitants ou des besoins écologiques. La guerre a intensifié ces problèmes, polluant de vastes étendues de terres et d'eaux ukrainiennes avec des métaux lourds et rendant impossible la culture de denrées alimentaires pour des générations. Ses effets se font sentir dans tous les pays qui dépendent de la production ukrainienne. Le changement climatique exacerbe le problème, exposant l'Ukraine à de graves risques de sécheresse et de perte de sols de qualité. Ce panel examine la destruction à travers le prisme de la souveraineté alimentaire et explore les voies vers un système alimentaire plus sain, juste et décolonial. La discussion sera animée par la chercheuse et artiste Iryna Zamuruieva. Formulaire d'inscription pour rejoindre Zoom : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfny9uOOHJdFNnK5MPbqeZ8VWtM9RGhEPo3ZU1A7ZpSNJMGRw/viewform L'(in)sécurité internationale : construire la solidarité dans un monde en rupture ? 4 novembre, 13h00 (heure de Londres), 14h00 (CET), 15h00 (heure de Kiev) L'invasion de l'Ukraine par la Russie a mis en évidence une crise de plus en plus profonde de la sécurité internationale. Diversement décrite comme le déclin de l'hégémonie américaine, l'aube d'une ère multipolaire ou l'intensification des rivalités inter-impérialistes, cette tendance conduit à des menaces ou à des conflits du Mali à Taïwan, de l'Arménie à la Palestine. Elle est ressentie avec plus d'acuité dans les zones périphériques, où les populations ont été historiquement soumises aux ambitions impériales des pays impérialistes. Les organisations ou coalitions internationales s'efforcent de prévenir les conflits ou de les résoudre pacifiquement. Les mouvements progressistes, quant à eux, manquent souvent d'une vision d'un ordre international juste et évitent la question de la sécurité. En outre, la situation est compliquée par le fait que les peuples opprimés comptent sur l'aide de divers États impérialistes concurrents, ce qui provoque une pensée de camp/bloc et rend la solidarité internationale difficile.Le panel sera modéré par l'historienne et activiste Hanna Perekhoda. Formulaire d'inscription pour rejoindre Zoom : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScW0cfh-WZgMg2K1B8E9aYKYXhKXFq-y0Z_P4XwkPYtRc6d2w/viewform Les femmes pendant la guerre : entre défense du pays et absence de sécurité sociale 4 novembre, 16h00 (heure de Londres), 17h00 (heure de Bruxelles-Paris), 18h00 (heure de Kiev) La guerre crée de nouveaux défis pour les femmes, tels que le déplacement, le chômage ou la nécessité de défendre sa communauté. Elle aggrave également les anciens défis - le fardeau du travail reproductif et la violence sexualisée. Pendant la guerre, les femmes et les jeunes filles assument des rôles multiples : elles peuvent être victimes, soldats, activistes, réfugiées. Dans les pays en guerre et au-delà, nous souffrons et luttons contre une injustice croissante à de nombreux niveaux. Ce panel se concentre sur les relations entre la féminité et la guerre - de la vie quotidienne aux processus structurels et historiques. Le panel sera modéré par la sociologue et rédactrice en chef du Commons Journal Olenka Gu. Formulaire d'inscription pour rejoindre Zoom : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdiKgCnzBCJUoa329iDW_72SLyS-NB-WnsS-Vo6hJgUIlDaZQ/viewform Les droits du travail dans des conditions de guerre et de migration de masse : comment travailler sous les attaques ? 5 novembre, 10h00 (heure de Londres), 11h00 (heure de Bruxelles-Paris), 12h00 (heure de Kiev) Lorsqu'un pays se défend contre une agression militaire, il n'est pas facile de se battre pour des garanties sociales, une économie juste ou des droits du travail décents. De plus, les groupes sociaux les plus mobiles, en particulier les jeunes, "votent" contre la politique du gouvernement en quittant le pays. C'est ce qui s'est passé dans quatre pays dont la population travaille massivement à l'étranger : l'Ukraine, l'Arménie, la Géorgie et la Moldavie. Tous ces pays ont connu la destruction néolibérale. Dans certains, la guerre est devenue la justification de la politique antisociale de privatisation et de réduction du secteur social ; dans d'autres, de la faiblesse de la société civile et des syndicats. Certains de ces pays ont déjà connu une transformation du marché du travail après la guerre, d'autres espèrent seulement une reconstruction après la guerre. Dans ce panel, avec des activistes de quatre pays, nous discuterons comment et pourquoi nous devons nous battre pour les droits du travail même pendant la guerre. La discussion sera animée par Artem Tidva, militant syndicaliste. Formulaire d'inscription pour rejoindre Zoom : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdTdU9A4mtYTfRzwEpCsxtyAQP93yOXIEw6E_AWGNFC7xaRQw/viewform Approuvé ou refusé : comment le système international des réfugiés doit-il fonctionner ? 5 novembre, 13h00 (heure de Londres), 14h00 (heure de Bruxelles-Paris), 15h00 (heure de Kiev) Les personnes déplacées ukrainiennes ont souvent été accueillies avec plus d'enthousiasme que les migrants d'autres pays. Cela signifie-t-il pour autant que leur parcours et leur intégration dans les sociétés européennes (et autres) se font sans encombre ?  Est-il judicieux d'opposer les expériences des Ukrainiens et des réfugiés d'autres pays ? Ou au contraire, le système international d'accueil et d'hébergement des

“PIERRE FEUILLE PISTOLET” avec l’Union des Ukrainiens de France, l’ONG AIME, RESU (section française de l’ENSU)

"PIERRE FEUILLE PISTOLET" avec l'Union des Ukrainiens de France, l'ONG AIME, RESU (section française de l'ENSU) HEURE : 9 novembre, 19.10 CET LIEU : Reflet Médicis, 3 Rue Champollion, 75005 Paris, France FB EVENT : https://www.facebook.com/events/1476440799870350/ Projection spéciale du film PIERRE FEUILLE PISTOLET de Maciek Hamela suivie d'un débat avec : ◍ l'ONG Association internationale de mobilisation pour l'égalité Ukraine CombArt ◍ l'Union des Ukrainiens de France ◍ le Comité français du Réseau européen de solidarité avec l'Ukraine Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=_z4wA8dn5NMA Une camionnette polonaise sillonne les routes de l'Ukraine. A son bord, Maciek Hamela évacue des habitants qui ont fui leur pays depuis l'invasion russe. Le véhicule devient alors un refuge éphémère, une zone de confiance et de confidence pour des gens qui laissent tout derrière eux et n'ont qu'un seul objectif : retrouver une possibilité de vie pour eux et leurs enfants. Présentation+cuisine solidaire organisée par Rotova Porojnina Records (https://rotovaporojninarecords.bandcamp.com/)

La Guerre. L’Ukraine. – Exposition Photographique d’Olexandr Glyadyelov et de Maxim Dondyuk

Maison Folie Wazemmes Lille, France

« Regarder notre propre souffrance » – c’est ce que propose cette exposition de photographies d’Olexandr Glyadyelov et de Maxim Dondyuk. D’une manière ou d’une autre, la guerre a fait des Ukrainiens et Ukrainiennes des participants directs — héros, victimes, chroniqueurs. Les appareils photos et les réseaux sociaux ont transformé une majorité d’habitants en correspondants du quotidien, enregistrant les événements et expériences de la guerre. Mais, parmi toutes ces images pléthoriques, peu sont réellement fortes, émotionnelles et destinées à rester dans l’Histoire pour faire partie de la mémoire nationale collective. Celles d’Olexandr Glyadyelov et de Maxim Dondyuk le sont, car ils représentent deux générations de la photographie documentaire ukrainienne. Ils couvrent la guerre en Ukraine depuis 2014, allant régulièrement sur le front pour raconter les exploits et les tragédies des habitants et des combattants. Tous deux documentent les horreurs de l’agression russe : les frappes aériennes des quartiers résidentiels, les fosses communes, les bombardements des infrastructures civiles et paysannes, le matériel détruit, les blessés et les corps de civils ukrainiens assassinés. Aujourd’hui, chaque Ukrainien a son propre récit, parfois très personnel de la guerre. Ce traumatisme collectif modifie radicalement l’optique du spectateur : l’exposition se transforme ainsi en une sorte de séance de psychothérapie dans un pays en conflit. Nous cherchons donc à visualiser et à partager notre douleur avec les autres. Mais cette exposition parle avant tout du courage et de la force des Ukrainiens et Ukrainiennes. Oleg Sosnov, Kiev Commissaire de l’exposition Exposition organisée par la Ville de Lille En partenariat avec l’Institut Françaishttps://www.lille.fr/Evenements/La-Guerre.-L-Ukraine.-Exposition-Photographique

Gratuit

Rencontre avec Laurent Vogel sur l’actualité de la guerre en Ukraine et les perspectives de la solidarité

Club Sholem Aleikhem de l’UPJB 61 rue de la Victoire,, Bruxelles, Belgium

Le jeudi 16 novembre à 15h, à l’Union des Progressistes Juifs de Belge (UPJB), rencontre avec Laurent Vogel sur l’actualité de la guerre en Ukraine et les perspectives de la solidarité. Organisé par le Club Sholem Aleikhem de l’UPJB. 61 rue de la Victoire, 1060 Bruxelles.

Appel pour le retour immédiat des enfants ukrainiens déportés en Russie

Le 20 novembre est la Journée mondiale des droits de l’enfance, célébrée chaque année à la date qui fut celle de l’adoption par l’ONU, en 1989, de la Convention internationale des droits de l’enfant dont le régime russe transgresse quotidiennement les dispositions. Cette date est pour nous l’occasion d’alerter encore une fois sur le sort des dizaines de milliers d’enfants ukrainiens kidnappés par les troupes d’occupation russes, depuis 2014 et plus encore depuis l’invasion à grande échelle de février 2022. Ces enfants ont été et sont encore arrachés à leurs familles ou aux institutions qui en avaient la garde, déportés sur le territoire de la Fédération de Russie, privés de leur état-civil et russifiés de force, souvent adoptés par des familles russes à la faveur d’une loi récente (30 mai 2023) qui instaure une procédure expéditive en 24 heures. Malgré un accès difficile à l’information, car le gouvernement russe efface systématiquement la trace de ces rapts, les autorités ukrainiennes ont à ce jour recensé précisément près de 20.000 enfants volés, mais leur nombre est vraisemblablement de l’ordre de 200 000 alors que le régime de Vladimir Poutine a déclaré en « accueillir » plus de 700 000. Parmi les nombreux crimes de guerre commis par les troupes d’invasion russes, ces déportations massives d’enfants constituent, selon le droit international, un crime génocidaire qui vise la destruction et l’extinction de l’Ukraine comme nation. La Cour pénale internationale a d’ailleurs émis un mandat d’arrêt pour crimes de guerre à l’encontre de Vladimir Poutine et de Maria Lvova-Belova, sa commissaire aux droits de l’enfant, très activement impliquée dans ces enlèvements. Les efforts conjoints des autorités ukrainiennes et des ONG qui mènent un travail d’identification et de localisation des victimes de ces kidnappings, ainsi que des parents décidés à retrouver coûte que coûte leurs enfants ont permis, à ce jour, de rapatrier environ 300 enfants malgré l’obstruction et les dénégations du régime russe. Celui-ci refuse en effet de laisser intervenir la Croix-Rouge internationale et l’Unicef. Plus le temps passe, plus il devient difficile de retrouver ces enfants dispersés dans diverses régions russes et dont le nom a souvent été changé. Plus le temps passe, plus s’amenuisent les chances de leur permettre de retrouver leur famille. En France aussi le 20 novembre 2023 doit être une grande journée de mobilisation dédiée au sauvetage des enfants ukrainiens volés et à leur retour en Ukraine ! À l’échelle internationale, un groupe d’action, « Bring Kids Back UA », vient d’être créé en liaison avec la présidence ukrainienne et Mme Daria Guerasimchuk, médiatrice du gouvernement ukrainien pour les enfants enlevés. La France doit s’inscrire activement dans cette démarche et dans le droit fil de la résolution 95, votée au Sénat le 17 avril 2023, condamnant la déportation d’enfants ukrainiens par la Fédération de Russie et invitant le gouvernement français « à lancer une initiative diplomatique internationale en faveur des enfants ukrainiens afin de faire pression sur les autorités russes pour qu’elles permettent aux organisations humanitaires internationale et en particulier aux instances des Nations Unies d’avoir accès à ces enfants sur le territoire russe et dans les zones contrôlées par la Russie ». Le Président Emmanuel Macron s’est exprimé le 17 octobre 2023 à l’ouverture du Conseil de l’Europe à Reykjavik en exigeant que la Fédération de Russie rende les enfants déportés à l’Ukraine. Il faut maintenant agir ! Nous demandons au gouvernement français et à la représentation nationale de tout mettre en œuvre pour la création d’un Comité qui agisse pour le retour des enfants déportés, en liaison avec la plate- forme internationale Bring Kids Back UA initiée par la Présidence ukrainienne. Déjà, l’association Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre a été à l’initiative d’une action en direction de la Cour pénale internationale et d’une campagne à laquelle toutes nos associations se sont jointes. À Paris, le 20 novembre 2023, nous organisons ensemble une marche qui partira de la place de la Bastille à 18 heures. Dans plusieurs régions et villes, des mobilisations auront lieu ce jour-là pour dénoncer ce crime et réclamer le retour des enfants déportés. Union des Ukrainiens de France - Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre – Kalyna –Association des femmes ukrainiennes de France - école ukrainienne de Paris - Unis pour l’Ukraine - Comité français du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine - Ukraine CombArt - Russie Libertés – Mémorial 98 – Allaince des femmes pour la Démocratie – Aide et support – Save Ukraine stronger together  et de nombreuses autres associations...

Maïdan 10 ans après: enseignement et héritage (2013-2023) – Conférence avec Volodymyr Yermolenko et Tetiana Ogarkova

Institut de Sociologie de l'ULB Avenue Jeanne 44, Bruxelles, Belgique

Conférence sur l'Ukraine coorganisée par le Cevipol et Géopolis avec Volodymyr Yermolenko et Tetiana Ogarkova Maïdan 10 ans après: enseignement et héritage (2013-2023)  Tetiana Ogarkova est maîtresse de conférences au Département d'études littéraires de l'Académie Kyiv-Mohyla, spécialiste de liitérature française et de l’avant-garde littéraire européenne du début du XXème sicèle. Volodymyr Anatoliyovych Yermolenko est un philosophe, essayiste, traducteur, docteur en sciences politiques diplômé de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris, docteur en philosophie (Kyiv, 2009), maître de conférences dans le Département de philosophie et le Département de littérature et langues étrangères à l'Académie Kyiv-Mohyla, expert de l'ONG Internews-Ukraine.

Festival franco-ukrainien du jeune cinéma “MICT

Du 29 novembre au 2 décembre 2023 se tiendra le festival franco-ukrainien du jeune cinéma "MICT ». Cette année, le festival célèbre son cinquième anniversaire et se tiendra pour la première fois dans un format mixte d'événements en ligne et hors ligne. Le programme compétitif et non compétitif du festival est axé sur des courts métrages documentaires créés par de jeunes cinéastes ukrainiens. Tous les spectateurs pourront visionner gratuitement le programme du festival en ligne. Les films du festival sont projetés en ukrainien et sous-titrés en français. Il sera nécessaire de s'inscrire au préalable sur la plateforme en ligne https://mictfilmfestival.com/. Le Festival franco-ukrainien du jeune cinéma "MICT" est un festival annuel organisé en Ukraine et en France. L'objectif du festival cette année est de soutenir les jeunes directeurs de la photographie ukrainiens et leur créativité, ainsi que la popularisation du cinéma ukrainien en développant davantage les relations de coproduction et les relations culturelles. Le festival est une occasion unique de soutenir le développement du jeune cinéma ukrainien en temps de guerre. Le programme de compétition du festival comprend cette année 17 courts métrages. Les lauréats du festival seront choisis par un jury international  dont font partie : - Fabienne Servan-Schreiber - productrice (France) - Présidente du jury ; - Hanna Schygulla - actrice (Allemagne) ; - Katya Krausova - productrice de cinéma et de télévision (Grande-Bretagne) ; - Maryna Bagrii-Shakhmatova - scénariste, éditrice, journaliste (Ukraine) ; - Lucas Englander - acteur (Autriche) ; - Hryhoriy Gladiy - acteur (Ukraine/Canada). A Marseille, à la Cité des Associations,  des événements hors ligne du festival attendent les cinéphiles. Les invités du festival auront l'occasion de visionner le programme non compétitif du festival et de s'entretenir personnellement avec les auteurs des films après chacune des projections en mode de communication vidéo. Programme non compétitif du festival : 29.11 - Almanach des films documentaires - "Pour la défense de l'identité, de la culture et de la liberté" par l’Association créative - #Babylon'13. - 30.11 - Projection spéciale "Film-Event" - Documentaire - "Fragile Memory", par le réalisateur Ihor Ivanko - 01.12 - Projet de documentaire historique - "Les défaites de l'Empire" par  Ivan Tymshin. - 02.12 - Projection spéciale "Film-Event" - Documentaire "Diary of the Bride of Christ" (Journal de l'épouse du Christ) par Marta Smerechynska. L'entrée à tous les événements du festival est gratuite.

“Moissons sanglantes – 1933, la famine en Ukraine” de Guillaume Ribot – projection en ligne sur Docuspace (en anglais)

Entre 1931 et 1933, 4 millions d’Ukrainiens meurent de faim. Cette famine n’est précédée d’aucun cataclysme météorologique, d’aucune guerre. C’est un crime idéologique : décidée par Staline et approuvée par le Politburo, elle vise à punir les paysans ukrainiens qui refusent la collectivisation des campagnes, cultivent un nationalisme puissant et se montrent rétifs à l’idéologie communiste. Cette famine sans précédent dans l’histoire soviétique a pour fonction de briser toutes les oppositions. Comment a-t-elle été mise en œuvre ? Qu’a-t-on su à l’époque ? Qu’a-t-on dit ? Qu’a-t-on vu ? L’événement le plus important de l’histoire soviétique d’avant-guerre est tabou : toutes les traces en sont immédiatement effacées et les preuves noyées dans un flot de mensonges. Pourtant, en deux ans, cette famine a tué deux fois plus d’Ukrainiens que le goulag a tué de Soviétiques en un demi-siècle. Ce secret d’État particulièrement bien gardé pendant plus de cinquante ans s’est révélé dans toute son ampleur après la disparition de l’URSS, avec l’ouverture des archives. En s’appuyant sur des documents inédits, sur de nombreux films soviétiques et un ensemble de voix singulières, dont celle du journaliste gallois et lanceur d’alerte Gareth Jones, ce film en retrace l’histoire.