Toute la journée

Expo | In the Eye of the Storm: Modernism in Ukraine, 1900-1930s

Mettant en lumière un éventail de styles artistiques et d'identités culturelles diverses, In the Eye of the Storm présente plus de soixante œuvres, dont la plupart ont été prêtées par le Musée national d'art d'Ukraine (NAMU) et le Musée du théâtre, de la musique et du cinéma d'Ukraine afin de les sauvegarder durant l’invasion russe actuellement en cours en Ukraine. À la découverte de l'art moderniste réalisé en Ukraine entre 1900 et les années 1930… Le mouvement moderniste en Ukraine s'est développé sur fond d'effondrement des empires, de Première Guerre mondiale, de lutte pour l'indépendance et de création de l'Ukraine soviétique. Malgré ces profonds bouleversements, les premières décennies du XXe siècle ont été le théâtre d'expérimentations artistiques audacieuses et d'un véritable épanouissement de l'art, de la littérature et du théâtre en Ukraine. Mettant en lumière un éventail de styles artistiques et d'identités culturelles diverses, In the Eye of the Storm présente plus de soixante œuvres, dont la plupart ont été prêtées par le Musée national d'art d'Ukraine (NAMU) et le Musée du théâtre, de la musique et du cinéma d'Ukraine afin de les sauvegarder durant l’invasion russe actuellement en cours en Ukraine. L'exposition rassemble des œuvres d'artistes tels que Kazymyr Malevych, Alexandra Exter et El Lissitzky, ainsi que des figures moins connues, comme Oleksandr Bohomazov, Sarah Shor et Mykhailo Boichuk, qui ont toutes laissé une marque indélébile sur l'art et la culture du pays. Organisé par le Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid, le Museum Ludwig, Cologne, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles, le Musée du Belvédère, Vienne et la Royal Academy of Arts, Londres, en partenariat avec le Musée national d'art d'Ukraine. Commissaires : Konstantin Akinsha (historien de l'art et conservateur indépendant), Katia Denysova (historienne de l'art et doctorante au Courtauld Institute of Art, Londres), Olena Kashuba-Volvach (conservatrice de l'art du 19e et du début du 20e siècle, NAMU) et Francisca Vandepitte (conservatrice de la collection d'art moderne, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique). Accès gratuit à l'achat d'un billet pour la collection permanente des Musées. Organisé par le Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid, le Museum Ludwig, Cologne, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles, le Musée du Belvédère, Vienne et la Royal Academy of Arts, Londres, en partenariat avec le Musée national d'art d'Ukraine.

La Guerre. L’Ukraine. – Exposition Photographique d’Olexandr Glyadyelov et de Maxim Dondyuk

Maison Folie Wazemmes Lille

« Regarder notre propre souffrance » – c’est ce que propose cette exposition de photographies d’Olexandr Glyadyelov et de Maxim Dondyuk. D’une manière ou d’une autre, la guerre a fait des Ukrainiens et Ukrainiennes des participants directs — héros, victimes, chroniqueurs. Les appareils photos et les réseaux sociaux ont transformé une majorité d’habitants en correspondants du quotidien, enregistrant les événements et expériences de la guerre. Mais, parmi toutes ces images pléthoriques, peu sont réellement fortes, émotionnelles et destinées à rester dans l’Histoire pour faire partie de la mémoire nationale collective. Celles d’Olexandr Glyadyelov et de Maxim Dondyuk le sont, car ils représentent deux générations de la photographie documentaire ukrainienne. Ils couvrent la guerre en Ukraine depuis 2014, allant régulièrement sur le front pour raconter les exploits et les tragédies des habitants et des combattants. Tous deux documentent les horreurs de l’agression russe : les frappes aériennes des quartiers résidentiels, les fosses communes, les bombardements des infrastructures civiles et paysannes, le matériel détruit, les blessés et les corps de civils ukrainiens assassinés. Aujourd’hui, chaque Ukrainien a son propre récit, parfois très personnel de la guerre. Ce traumatisme collectif modifie radicalement l’optique du spectateur : l’exposition se transforme ainsi en une sorte de séance de psychothérapie dans un pays en conflit. Nous cherchons donc à visualiser et à partager notre douleur avec les autres. Mais cette exposition parle avant tout du courage et de la force des Ukrainiens et Ukrainiennes. Oleg Sosnov, Kiev Commissaire de l’exposition Exposition organisée par la Ville de Lille En partenariat avec l’Institut Françaishttps://www.lille.fr/Evenements/La-Guerre.-L-Ukraine.-Exposition-Photographique

Gratuit
En cours

«MAUDITE GUERRE, FICHUE PAIX» – exposition de Vladimir Kazanevsky

Galerie Sabine Bayasli Paris

Vladimir Kazanevsky, à la Galerie Sabine Bayasli, Paris, du 2 septembre au 4 novembre 2023. VERNISSAGE: SAMEDI 2 SEPTEMBRE DE 14H À 20H. Nous avons l'honneur d'annoncer une exposition exclusive de l'illustre caricaturiste et dessinateur ukrainien. Vladimir Kazanevsky, une légende du dessin de presse. Cet événement se deroulera dans le cadre du «Lab Projets» de la galerie. Vladimir Kazanevsky, 72 ans, reconnu comme l'un des plus grands caricaturistes ukrainiens, a été récompensé pour l’ensemble de son œuvre par le prix international du dessin de presse en 2022. Considéré comme un peintre, poète et virtuose, son style transite entre la cause, le médiatique et le surréalisme. Vladimir est un artiste primé plus de 500 fois dans plus de 53 pays, dont le courage et la liberte d’éxpression sont incontestables Suite au conflit en Ukraine. Vladimir a dû fuir son pays quelques semaines après l'invasion russe en février 2022 La collection de dessins proposée a la vente a la galerie sabine Bayasli offre un temoignage exceptionnel de la guerre enUkraine, vu par un artiste ukrainien. Certains de ses dessins ont ete publies internationalement, dans Le Monde ou y compris dans l’ouvrage collectif «Fiche-nous la paix», édité par Cartooning For Peace en partenariat avec Amnesty International et France media monde

Appel pour le retour immédiat des enfants ukrainiens déportés en Russie

Le 20 novembre est la Journée mondiale des droits de l’enfance, célébrée chaque année à la date qui fut celle de l’adoption par l’ONU, en 1989, de la Convention internationale des droits de l’enfant dont le régime russe transgresse quotidiennement les dispositions. Cette date est pour nous l’occasion d’alerter encore une fois sur le sort des dizaines de milliers d’enfants ukrainiens kidnappés par les troupes d’occupation russes, depuis 2014 et plus encore depuis l’invasion à grande échelle de février 2022. Ces enfants ont été et sont encore arrachés à leurs familles ou aux institutions qui en avaient la garde, déportés sur le territoire de la Fédération de Russie, privés de leur état-civil et russifiés de force, souvent adoptés par des familles russes à la faveur d’une loi récente (30 mai 2023) qui instaure une procédure expéditive en 24 heures. Malgré un accès difficile à l’information, car le gouvernement russe efface systématiquement la trace de ces rapts, les autorités ukrainiennes ont à ce jour recensé précisément près de 20.000 enfants volés, mais leur nombre est vraisemblablement de l’ordre de 200 000 alors que le régime de Vladimir Poutine a déclaré en « accueillir » plus de 700 000. Parmi les nombreux crimes de guerre commis par les troupes d’invasion russes, ces déportations massives d’enfants constituent, selon le droit international, un crime génocidaire qui vise la destruction et l’extinction de l’Ukraine comme nation. La Cour pénale internationale a d’ailleurs émis un mandat d’arrêt pour crimes de guerre à l’encontre de Vladimir Poutine et de Maria Lvova-Belova, sa commissaire aux droits de l’enfant, très activement impliquée dans ces enlèvements. Les efforts conjoints des autorités ukrainiennes et des ONG qui mènent un travail d’identification et de localisation des victimes de ces kidnappings, ainsi que des parents décidés à retrouver coûte que coûte leurs enfants ont permis, à ce jour, de rapatrier environ 300 enfants malgré l’obstruction et les dénégations du régime russe. Celui-ci refuse en effet de laisser intervenir la Croix-Rouge internationale et l’Unicef. Plus le temps passe, plus il devient difficile de retrouver ces enfants dispersés dans diverses régions russes et dont le nom a souvent été changé. Plus le temps passe, plus s’amenuisent les chances de leur permettre de retrouver leur famille. En France aussi le 20 novembre 2023 doit être une grande journée de mobilisation dédiée au sauvetage des enfants ukrainiens volés et à leur retour en Ukraine ! À l’échelle internationale, un groupe d’action, « Bring Kids Back UA », vient d’être créé en liaison avec la présidence ukrainienne et Mme Daria Guerasimchuk, médiatrice du gouvernement ukrainien pour les enfants enlevés. La France doit s’inscrire activement dans cette démarche et dans le droit fil de la résolution 95, votée au Sénat le 17 avril 2023, condamnant la déportation d’enfants ukrainiens par la Fédération de Russie et invitant le gouvernement français « à lancer une initiative diplomatique internationale en faveur des enfants ukrainiens afin de faire pression sur les autorités russes pour qu’elles permettent aux organisations humanitaires internationale et en particulier aux instances des Nations Unies d’avoir accès à ces enfants sur le territoire russe et dans les zones contrôlées par la Russie ». Le Président Emmanuel Macron s’est exprimé le 17 octobre 2023 à l’ouverture du Conseil de l’Europe à Reykjavik en exigeant que la Fédération de Russie rende les enfants déportés à l’Ukraine. Il faut maintenant agir ! Nous demandons au gouvernement français et à la représentation nationale de tout mettre en œuvre pour la création d’un Comité qui agisse pour le retour des enfants déportés, en liaison avec la plate- forme internationale Bring Kids Back UA initiée par la Présidence ukrainienne. Déjà, l’association Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre a été à l’initiative d’une action en direction de la Cour pénale internationale et d’une campagne à laquelle toutes nos associations se sont jointes. À Paris, le 20 novembre 2023, nous organisons ensemble une marche qui partira de la place de la Bastille à 18 heures. Dans plusieurs régions et villes, des mobilisations auront lieu ce jour-là pour dénoncer ce crime et réclamer le retour des enfants déportés. Union des Ukrainiens de France - Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre – Kalyna –Association des femmes ukrainiennes de France - école ukrainienne de Paris - Unis pour l’Ukraine - Comité français du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine - Ukraine CombArt - Russie Libertés – Mémorial 98 – Allaince des femmes pour la Démocratie – Aide et support – Save Ukraine stronger together  et de nombreuses autres associations...