Chargement Évènements

Dans le cadre du cycle “L’heure de l’Ukraine. Un parcours du cinéma ukrainien”, projection à l’Université Libre de Bruxelles de “Bad Roads (2020, 105 ‘) Projection de “Bad Roads”, un film de Natalya Vorozhbyt.

Quatre histoires courtes se déroulent sur les routes du Donbass pendant la guerre. Il n’y a pas d’endroit sûr et personne n’arrive à comprendre ce qui se passe. Même s’ils sont pris dans le chaos, certains parviennent à exercer une autorité sur les autres. Mais dans ce monde, où demain ne viendra peut-être jamais, tout le monde n’est pas sans défense et misérable. Même les victimes les plus innocentes peuvent avoir leur tour pour prendre les choses en main.

Version originale en russe et sous-titres en français.

Notre initiative a bénéficié d’un financement de la Commission culturelle de l’ULB , de l’appui du Centre Dovjenko à Kyiv et de l’ONG ukrainienne “Territory of Partnership”.

Inscription à l’événement sur https://bit.ly/screening_film_ULB

“Quand la guerre a commencé, tout s’est retrouvé à l’envers”, avez-vous dit il y a quelques temps dans une interview sur la pièce. Comment peut-on rendre cela, ce sentiment qu’à partir de maintenant, rien ne va plus ?


Je me suis mise à me poser des questions que je ne m’étais jamais posées avant. Est-ce que je serais capable d’accepter des immigrants chez moi ? Est-ce que je serais capable d’aimer un soldat ? Qu’est-ce que ça fait, d’enterrer un être cher qui a été tué dans une guerre ? Qu’est-ce que ça fait de tuer quelqu’un d’autre parce qu’on l’appelle l’ennemi ? Est-ce que je pourrais le faire ? Et d’autres questions comme ça… Je suis sûre que vous pouvez être d’accord avec l’idée que ce genre de questions met tout à l’envers.

Je n’avais jamais imaginé que je vivrais ce genre d’époque. Cela aurait dû rester dans le passé, à l’époque de mes grands-parents. Il s’avère que rien n’a vraiment changé : des gens qui sont nés dans la paix et qui ont vécu sans guerre veulent en fait qu’elle se répète. Il la trouve attirante et ils ont perdu tout sentiment de peur. Nous ne nous développons pas mais nous faisons des cercles : on repète les mêmes erreurs, on continue de marcher sur le même rateau”.

 

Extrait d’une interview de Natalya Vorozhbyt par Marta Balaga publiée par Ciné Europe (2020).

 

Les films suivants seront projetés dans le cadre du même cycle:

Mercredi 13 mars à 18h30

“La cacophonie du Donbass” d’Igor Minaev

Mercredi 27 mars à 18h30

“Brèves rencontres” de Kira Mouratova

Mercredi 17 avril à 18h30

“Jeunesse en sursis” de Kateryna Gornostai

Mercredi 8 mai à 18h30

“Mémoire fragile” d’Igor Ivanko

Pour vous orienter

L’auditoire AZ 1.101 se trouve dans le bâtiment A (en orange sur le plan). L’accès à l’aile Z se fait pratiquement au carrefour de l’Avenue Antoine Depage et du square Servais. Il est indiqué sur ce plan en face du n°14.